Bogotá, 11 de septiembre de 2024 – A menos de 40 días para el pitazo inicial del mundial más importante para proteger la biodiversidad, la Conferencia de las Partes COP16, Colombia revela los temas clave que incluirá su Plan de Acción de Biodiversidad al 2030 y que será presentado el próximo 21 de octubre cuando cada país haga su balance sobre estos instrumentos.
Plusieurs pays ont déjà présenté leurs plans d'action dans le cadre de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB), et la Colombie rejoindra ces pays avec des objectifs et des actions nationales concrètes qui permettront de stopper la perte de biodiversité, de promouvoir et d'utiliser durablement la nature en vue de respecter les 23 objectifs du Cadre mondial de la biodiversité d'ici 2030.
À ce sujet, la ministre de l'Environnement et du Développement durable, Susana Muhamad, a révélé que, grâce à une construction collective avec différents acteurs du pays, trois objectifs stratégiques ont été fixés, entre autres, pour le Plan d'Action pour la Biodiversité de la Colombie à l'horizon 2030, en adéquation avec les engagements nationaux et le Cadre mondial Kunming-Montréal.
“Colombia pondrá en restauración ecológica y reconversión productiva a sistemas productivos sostenibles y regenerativos cinco millones de hectáreas que contribuyan a la recuperación de la economía local, pero al mismo tiempo a la recuperación de esas funciones ambientales críticas para la sostenibilidad de los territorios y la dinamización de las economías territoriales”, explicó la Ministra.
Le 21 octobre prochain, date de début de l'événement mondial le plus important pour stopper la perte de biodiversité sur la planète – la COP16, la Colombie présentera son Plan d'Action pour la Biodiversité, connu sous le nom de NBSAP.
Así mismo, Muhamad mencionó que “tendremos 34% del territorio nacional bajo estrategias de conservación. Pueden ser áreas protegidas, reconocimiento a la contribución de los pueblos indígenas y étnicos a la conservación, pero también puede ser bajo figuras de conservación de la biodiversidad tanto en tierra como en sus áreas costeras y los ecosistemas acuáticos internos y continentales”.
Muhamad destacó, como tercera medida, que el país va a pasar de aportar el 0,8% al 3% del PIB nacional con modelos de economía de la biodiversidad, que generará más de 500.000 empleos asociados al cuidado de la biodiversidad y garantizará alternativas productivas sostenibles basadas en conocimiento e innovación tecnológica para generar valor agregado.
Conformément aux objectifs et aux actions nationales définis, il s'agira de conclure des accords, des mécanismes formels et contraignants entre les différents acteurs publics, privés et communautaires qui ont participé au processus.
Un processus participatif à tous les niveaux
Depuis l'année dernière, le Ministère de l'Environnement et du Développement Durable mène un processus construit conjointement avec tout le gouvernement et la société, qui s'est consolidé à travers la stratégie 'sur la COP16'."
“En la ruta de participación Rumbo a la COP16, se han articulado las contribuciones de grupos poblacionales de mujeres, pueblos indígenas, afrodescendientes, comunidades negras, raizales, palenqueros, comunidades campesinas, adolescentes y jóvenes; así como de los diversos grupos de la academia, las instituciones de gobierno, entes territoriales, sectores privado, productivo y financiero, las organizaciones ambientales, sociedad civil y demás actores interesados. Se han desarrollado 23 encuentros regionales, espacios virtuales y diferentes mecanismos de participación en los que han participado más de 16.000 personas”, destacó Muhamad.
La ministra agregó que “la Paz con la Naturaleza implica habilitar las condiciones para que las distintas opciones de uso de la biodiversidad sean viables, especialmente para las comunidades locales. También implica que todos los sectores y actores asuman compromisos de corresponsabilidad concretos para detener el cambio de uso del suelo y para modificar los incentivos que generan pérdida de biodiversidad”.
La promotion de l'économie de la biodiversité, la restauration multifonctionnelle, la conservation et la gestion des zones terrestres et marines seront quelques-unes des cibles stratégiques de la Colombie pour les cinq prochaines années.
"Le point de départ de la mise à jour du Plan d'Action pour la Biodiversité
Sur la base de l'Évaluation Nationale de la Biodiversité et des Services Écosystémiques réalisée par l'Institut de Recherche en Ressources Biologiques Alexander von Humboldt, qui a mis en lumière les principales causes de la perte de biodiversité dans le pays telles que les changements d'utilisation des terres et des mers, la pollution, l'introduction d'espèces exotiques envahissantes, la construction de voies illégales et le trafic illégal d'espèces, le principal axe de ce plan a été identifié : la participation conjointe et constructive de l'ensemble du gouvernement et de la société. Cette démarche a impliqué des acteurs publics, privés et communautaires, ainsi que des secteurs nationaux, régionaux et locaux, pour convenir des engagements et des actions urgentes visant à stopper la perte de biodiversité en Colombie.
De même, les 23 objectifs du Cadre mondial de la biodiversité ont été examinés à la lumière des instruments de politique environnementale du pays provenant de divers secteurs et acteurs.
Plus de 16. 000 personnes ont participé aux dialogues d'identification des actions prioritaires au niveau local, régional et national pour atteindre les objectifs du Cadre mondial de la biodiversité.
Conformément à la Politique Nationale pour la Gestion Intégrale de la Biodiversité et des Services Écosystémiques, au Plan d'Action pour la Biodiversité 2016-2030, à l'Accord de Paix, au Plan National de Développement actuel (2022-2026), à l'analyse du processus de consultations avec des experts et des acteurs stratégiques au niveau national, régional et local, à de multiples réunions bilatérales avec des entités gouvernementales, intersectorielles, à des ateliers et tables de travail avec des entreprises, des communautés et différents secteurs, accompagnés par la Coopération Internationale, le Département National de la Planification, l'Association Nationale des Industriels (ANDI), le Conseil National des Syndicats, les Corporations Autonomes Régionales, les Instituts de recherche du Système National de l'Environnement, les Parcs Nationaux, l'ANLA, entre autres, quatre engagements nationaux ont été définis pour atteindre les objectifs du Cadre Mondial de la Biodiversité à l'horizon 2030.
Engagements Nationaux
- L'intégration et la cohérence intersectorielles pour la gestion territoriale de la biodiversité et l'action climatique, comme déterminants de la planification et de l'aménagement.
- L'impulsion à la transformation du modèle productif vers la durabilité, la revalorisation de la biodiversité et la répartition juste et équitable des bénéfices.
- L'attention portée à l'informalité et à la lutte contre les crimes environnementaux liés aux moteurs de la perte de biodiversité.
- La gouvernance, la coresponsabilité et la mobilisation de ressources pour la gestion collective et bioculturelle des territoires, pour le bien-être des groupes ethniques et des communautés locales.
8 commentaires